Né en 1920, à La Réole en Gironde. Son père était fonctionnaire des impôts. L'enfant fait de longs séjours dans les Landes, pour raison de santé. Premières joies dans la nature.
Plus tard, il retourne à Bordeaux chez ses parents. Il fait ses études secondaires au lycée Montesquieu.
En 1938, après le bac il intègre l'école des Surnuméraires à Bordeaux.
En 1940, il est réfractaire au Service du Travail Obligatoire, et il est nommé contrôleur des contributions directes à Hazebrouck dans le Nord alors sous les bombardements.
De 1941 à 1944, sa vocation de peintre se précise. Il peint dans la nature malgré le danger qui rôde et aussi en intérieur des portraits très émouvants de personnes âgées. Il sympathise et apporte de l'aide à des résistants.
En 1945, devant l'importance de la peinture dans sa vie, il décide d'abandonner les contributions et de préparer un professorat de dessin, qu'il obtient à Paris par concours, après une formation dans l'Atelier Corlin. Reçu à l’École Normale Supérieure de l'Enseignement Technique (ENSET), il est nommé professeur de dessin au Lycée technique du Mans.
De 1947 à 1952, il peint beaucoup de paysages sarthois qui font l'objet de nombreux tableaux. En conservant sa nature libérée et spontanée, il reçoit cependant l'influence de l'artiste André Lhote qui le conduit vers une recherche dans la composition,
En 1950, il fait la connaissance de Jean Paulhan, et par la suite de personnages qui gravitent autour des éditions Gallimard, des philosophes, des écrivains, et des poètes. Il se lance dans la céramique: notamment de grands panneaux, parfois destinés à des églises.
De 1952 et 1953, il fait de grands séjours en Afrique, suite à l'obtention d'un prix de peinture. Il fait des paysages, des portraits, des dessins.
En 1960, il abandonne le professorat pour se consacrer uniquement à la peinture. Son atelier se situe alors dans les Corbières, puis dans les Pyrénées.